The ART project
Prêt à sauver l’art ? Formez la plus compétente des équipes et voyagez à travers le monde pour rendre à leurs légitimes propriétaires leurs oeuvres d’art ! Une seule équipe est capable de remplir une telle mission : The ART project !
The A.R.T. Project est un jeu coopératif, édité chez Lumberjacks Studio, dans lequel vous devrez retrouver des œuvres d’art volées partout à travers le monde.
Cet article a été rédigé avec un exemplaire du jeu envoyé par l’éditeur. Mon avis reste cependant parfaitement indépendant.
The ART Project, une équipe au service de l’art !
Dans The A.R.T. Project, vous formez l’Art Rescue Team, ceux qu’on appelle en dernier recours pour retrouver les plus belles œuvres d’art volés au quatre coins du monde ! Préparez-vous à voyager pour « dérober » les œuvres d’arts et les rendre à leurs légitimes propriétaires.
Pour débuter, il faut choisir une des 5 cartes disponibles, chacune introduisant des mécaniques uniques. Le Japon est idéal pour découvrir le jeu, avec sa difficulté intermédiaire. Chaque joueur récupère sa carte de personnage, son dé et ses 3 points de vie. L’équipe forme sa réserve avec son van, ses jerricans, ses armes et ses talkies-walkies. Coopération oblige, les ressources sont partagées. Enfin, avant de débuter, il faut placer deux agents ennemis sur chaque ville de la carte, les agents de la main blanche.
L’objectif des joueurs va être de localiser et de récupérer toutes les œuvres d’art, sans qu’un seul des agents ne meure ni que les agents de la main blanche ne prennent définitivement le contrôle de la carte, et avant le temps imparti : sacré mission !
Chaque manche est découpée en 4 phases. Durant la 1ère phase, la mission, les joueurs doivent se coordonner pour jouer des cartes et progresser dans leur objectif. Les joueurs piochent tous 2 cartes missions qu’ils conservent secrètement. Ils peuvent ensuite discuter pour établir leur stratégie et décider de l’ordre du tour. Les joueurs peuvent échanger sur leurs cartes mais sans jamais en montrer le contenu exact. Seul le verso est visible de tous et donne quelques indications. Ensuite, les joueurs doivent jouer tour à tour une carte mission et en appliquer les effets. Chaque carte mission est lue de haut en bas puis est placée dans la défausse, verso visible. Les effets des cartes sont variés, coûtent des ressources que les joueurs doivent prendre dans la réserve (armes, talkie-walkie, jerrican) ou en font gagner, mais surtout obligent les joueurs à ajouter de nouveaux agents ennemis sur les villes de la carte. Aur fur et à mesure, les cartes jouées sont placées face cachée laissant les indices seuls visibles. Dès que 3 indices identiques sont visibles, les joueurs ont découvert une œuvre d’art qu’ils doivent placer dans la ville liée.
Une fois le tour terminé, les joueurs peuvent déplacer leur expert en payant une ressource jerrican par déplacement. Si un expert termine son tour dans une ville avec une œuvre d’art et sans agent ennemi, l’œuvre est sauvée et retirée du plateau.
La 3ème phase du tour correspond au combat, jamais obligatoire. Dans une ville, si un ou des experts décident de combattre des agents ennemis, les joueurs lancent le dé des joueurs participants au combat, et les éventuels bonus. Le total des dès donne la valeur de l’attaque. La main blanche a une valeur égale à la somme du nombre d’agents présents et de sa valeur de menace, et d’éventuel bonus. Si les joueurs dépassent cette valeur, tous les agents ennemis sont retirés de la ville. A défaut, les joueurs peuvent relancer un ou plusieurs dés en défaussant des cartes indices ou augmenter la valeur d’attaque en défaussant des armes. Sinon, ils perdent le combat et le joueur perd 1 point de vie.
Le tour se termine avec la phase de fin manche. Toutes les villes où il y a 5 agents ennemis ou plus sont perdues et deviennent inaccessibles en y plaçant un marqueur.
Tant qu’une condition de défaite ou de victoire n’est pas déclenchée, les joueurs peuvent jouer un nouveau tour. Ils doivent réussir à récupérer toutes les œuvres d’art, sans qu’un agent ne perde son dernier PV, avant que la carte de fin de mission ne soit piochée ou qu’il soit impossible de placer un nouvel agent ennemi (faute de jeton) ou un marqueur de ville perdue.
Les joueurs peuvent à tout moment dépenser 1 point de vie pour remplacer une ressource (arme, jerrican, …) si la réserve est vide. De quoi octroyer un peu plus de liberté mais à quel prix !
L’avis du Meeple Reporter
The A.R.T. Project rentre dans la catégorie de ces jeux coopératifs, casse-têtes, où il faut déployer une bonne stratégie pour remplir sa mission tout en contenant la menace pressante et grandissante, le tout porté par une direction artistique parfaitement réussie.
La 1ère chose qui frappe, avant même d’ouvrir la boîte est l’image de la couverture, tout en couleur, chaude, tel un tableau qui s’offre aux joueurs. Les connaisseurs reconnaitront sans l’ombre d’un doute le style et le coup de crayon de Vincent Dutrait, un artiste que j’apprécie tout particulièrement. Un jeu sur l’art qui s’offre particulièrement au jeu des illustrations. Les différentes cartes sont autant d’occasion pour des styles différents selon les territoires visités.
Côté jeu, les mécaniques ne sont pas nouvelles mais l’équilibre et le mélange créés offrent un plaisir de jeu renouvelé. L’interdiction d’une communication libre permet de limiter l’écueil du joueur « alpha » qui prend les décisions seul. Un mode solitaire existe si besoin pour les planificateurs fous ! Une des clés du succès réside dans cette communication pour correctement prévoir l’ordre du tour des joueurs qui peut vite se révéler crucial pour espérer la victoire. Au fil de la partie, la pression sur les joueurs augmente de manière crescendo, aussi bien avec le niveau de menace que sur les villes perdues. La stratégie des joueurs doit s’affiner pour se répartir correctement les tâches en vue de la réussite de la mission. Ainsi, l’intérêt de la partie ne s’étiole pas au fur et à mesure des œuvres d’art sauvées, c’est tout l’inverse. Les débuts de parties peuvent sembler sans danger mais rapidement la situation change et il ne faut pas trainer ! La stratégie déployée doit s’affiner et ne peut souffrir d’aucune défaillance en fin de partie.
Les divers scénarios proposés dans la boite de base permettent de rejouer avec des stratégies différentes à mettre en place, aussi bien grâce à la forme de la carte différente que grâce aux règles spécifiques. Les connexions entre les villes sont importantes pour identifier et s’assurer de garder la main sur les villes de passage obligé. La perte de ces villes peut précipiter la défaite si on ne fait pas attention ce qui oblige les joueurs à la prudence, à l’analyse et à la réflexion.
Sur la forme, les Lumberjacks ne nous déçoivent pas avec un travail d’édition soigné jusque dans le moindre détail. On y retrouve le livre de règle à intercalaires, comme dans leur précédent titre Lumen ; une vraie réussite et un réel gain pour naviguer dans le livret en fonction des besoins. Le reste du matériel n’est pas en reste avec des jetons en bois de qualité, divers plateaux de jeu recto-verso et de nombreuses cartes. On adore !
The A.R.T. Project ne déçoit pas et offre une œuvre d’art sur le thème de l’art, une rencontre logique ! Un projet coopératif qui nécessitera toute l’attention des joueurs pour ne laisser aucune œuvre d’art perdue à jamais …
Pour ranger vos jeux, cartes sleevées ou non, faites le tour de mon partenaire, Pimp by Hohyss ! Un rayon de merveilles !
Ranger l’intérieur du boite est parfois une gageure ! Pimp by Hohyss est une entreprise familiale qui vient de débuter dans l’impression 3D pour proposer des rangements adaptés à tous vos jeux !
Fiche Technique
✍️ Auteurs : Benoit Turpin & Florian Sirieix
✍️ Illustrateur : Vincent Dutrait
🏗️ Editeur VF : Lumberjacks Studio
🎲 Nombre de joueurs : 1 à 6 joueurs
🕰️ Durée de partie : 30 min
💰 Prix moyen constaté : 36 euros
Pour soutenir le blog et acquérir The ART project, c’est chez Philibert et Le Dé Calé !
1 réponse
[…] [Découverte] Le monde de l’art a besoin de vous ! The A.R.T. Project The A.R.T. Project est un jeu coopératif, édité chez Lumberjacks Studio, dans lequel vous devrez retrouver des œuvres d’art volées partout à travers le monde. ⚠️ Exemplaire presse recu de l’éditeur ⚠️ ⤵️⤵️ Avis à la fin et review complète en commentaire ⤵️⤵️ —— RÉSUMÉ DES MÉCANIQUES GÉNÉRALES ——— 🎲 On choisit une carte, on récupère les ressources communes et on se lance 💻 Chaque tour se divise en 4 phases : – phase de mission où on joue dans n’importe quel ordre une de nos cartes missions. On gagne des ressources et/ou en paye, les agents ennemis débarquent dans les villes,… mais les cartes jouées sont défaussées les unes sur les autres. 3 symboles identiques= 1 oeuvre d’art localisé ! – phase de déplacement des joueurs pour récupérer des oeuvres d’art localisés – phase de combat pour réduire la présence des agents ennemis sur la carte – phase de fin de tour —————————- L’AVIS en BREF —————————– 🔥 The A.R.T. Project ne déçoit pas et offre une œuvre d’art sur le thème de l’art, une rencontre logique ! Un projet coopératif qui nécessitera toute l’attention des joueurs pour ne laisser aucune œuvre d’art perdue à jamais … Une casse tête coopératif à communication limitée pour de sacrés défis ! Les ➕ : – une DA comme une oeuvre d’art – une très grande rejouabilité – un modèle de livret de règle – un challenge relevé Les ➖ : – le tirage des cartes plus ou moins favorable ———————————————————————————— ✍️ Auteurs : Benoit Turpin & Florian Sirieix ✍️ Illustrateur : Vincent Dutrait 🏗️ Editeur VF : Lumberjacks Studio 🎲 Nombre de joueurs : 1 à 6 joueurs 🕰️ Durée de partie : 30 min 💰 Prix moyen constaté : 36 euros #review #gamer #JDS #j2s #jeudesociete #meeple #decouverte #cartes #jeudecarte #actu #review #boardgames #boardgame #ledecale #philibert #theartproject #lumberjacks #studio Lumberjacks Studio Philibert https://aumeeplereporter.fr/2023/09/27/the-art-project/ […]