Watch Dogs

La ville connectée, rêve de certains, cauchemar pour d’autres ; bienvenu dans Watch Dogs. Sorti en 2014, ce premier titre d’une longue série de jeu vidéo immerge les joueurs dans un monde ultra-connecté où le quotidien est géré par un réseau central, le CT-OS. Bien exploité avec pas moins de 5 opus, l’univers méritait un roman. C’est chose faite avec Watch Dogs, édité chez 404 éditions.

Watch Dogs
Source : Epic Games

Watch Dogs, un combat pour la liberté

Watch Dogs est le 1er titre d’une série de jeu vidéo. Dans ce 1er opus, les joueurs incarnent Aiden Pearce, citoyen de Chicago victime d’un accident de voiture au cours duquel sa nièce meurt. Révolté, il décide de se venger des responsables de l’accident. Il peut s’appuyer dans sa quête sur le vaste réseau connecté, le CT-OS, développé et déployé dans toute la ville pour « faciliter la vie » (mais aussi la contrôler) en interconnectant tous les appareils (téléphones, entreprises, feux de circulation, canalisation, monde virtuel, …). Le 1er titre est suivi de Watch Dogs Bad Blood (2014), Watch Dogs 2 (2016), Watch Dogs Legion (2020) et Watch Dog Bloodline (2021) ; tous reprennent la même base (un monde ultra-connecté où un « simple » téléphone peut devenir une arme redoutable de piratage) dans des villes et époques différentes. Un combat sans fin pour la liberté numérique et la protection des données personnelles.

Bien accueilli à sa sortie, Watch Dogs a détenu plusieurs records de ventes (le plus vendu lors de sa 1ère journée d’exploitation et le plus vendu lors de sa 1ère semaine d’exploitation) et a dépassé les 10 millions d’exemplaires vendus !

Flirtant avec l’imaginaire lors de sa sortie, le monde dépeint dans Watch Dogs est devenu de plus en plus réel au fil des avancées technologiques. Le combat d’Aide Pearce (puis des autres personnages de la série) est devenu de plus en plus concret pour les joueurs offrant au titre une résonnance plus importante. D’avant-gardiste, Watch Dogs est devenu une sensibilisation contre un monde ultra-connecté sans espace de liberté. Un choix à faire.

Watch Dogs
Source : gamereactor

Du jeu vidéo au livre

Dans Watch Dogs (le livre), les lecteurs retrouvent Aiden Pearce en plein contrat de piratage pour dénoncer les abus d’un riche industriel. Comme dans le jeu vidéo, on est immédiatement embarqué dans une histoire nerveuse et rythmée. L’univers de Chicago y est parfaitement retranscrit et l’omniprésence du CT-OS se fait ressentir. Le téléphone d’Aiden Pearce est une véritable arme, un moyen de s’infiltrer, d’attaquer ou de se défendre. Pour autant, le héros ne se sépare pas de sa célèbre matraque qu’il manie d’une main de fer, même s’il n’hésite pas à sortir quelques armes dans les situations les plus complexes. Bien qu’anonyme et présumé mort, il laisse derrière lui de nombreux cadavres de ceux qui se mettent en travers de son chemin. Son combat n’a pas de prix.

Le roman plonge littéralement le lecteur dans une partie jeu vidéo. Le lecteur s’y croit et les amateurs du jeu vidéo s’imaginent facilement en pleine session de jeu. Piratages, interrogatoires, fusillades, tout y passe. L’histoire avance, avance vite. Pas de temps mort. Le scénario, classique, fonctionne parfaitement et offre une vraie saveur à la lecture. A la fermeture du livre, on en redemanderait bien une nouvelle fois ; une nouvelle mission, une autre ville.

Watch Dogs se prête facilement à l’exercice du roman et le titre est un moment agréable de détente qui prolonge les longues heures de jeux vidéo. Malgré tout, les non-connaisseurs se laisseront facilement transporter dans l’histoire et le jeu vidéo n’est absolument pas un prérequis ; il offre simplement une meilleure connaissance de l’univers et de l’ultra-connectivité ambiante. Un livre qui donne envie de relancer une partie de jeu vidéo … ou de le découvrir !

Watch Dogs

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Fiche Technique

🏗️ Editeur VF : 404 Edition

💰 Prix moyen constaté : 17 euros

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