PEL, carnet d’un reporter #1

PEL ! Paris Est Ludique est revenu ! Après deux années successives sans festival, COVID oblige, les 2 et 3 juillet ont marqué le retour du festival ludique parisien. Retrouvée la pelouse de Reuilly, retrouvés le soleil et la poussière, mais surtout retrouvés les jeux, les sourires, les échanges, les rencontres, les nouveautés, les attendus, … Un we à PEL dans toute sa saveur ! Un we qui mérite bien un petit débriefing (en plusieurs parties).

Ce PEL était ma 1ere fois. Une véritable découverte. Avant de parler des jeux, un immense bravo à l’organisation avec son armée d’hommes et de femmes en orange (les bénévoles). Ils sont partout, avec le sourire, pour aider, guider et permettre de passer un agréable moment. Une organisation millimétrée. Ce qui est frappant en passant ces 2 jours sur place, c’est la sensation de liberté. Tout d’abord, PEL se déroule en extérieur (contrairement au FIJ de Cannes par exemple), synonyme de grand air et d’espace (mais aussi de soleil, prévoir la crème !). Cela permet d’offrir de larges espaces et des allées aérées, sans jamais de sensation d’oppression. Ensuite, les tables de jeux ne manquent pas et il y en a toujours de disponibles (sauf pour les quelques gros hits attendus). A PEL on peut jouer et jouer facilement ! Le dimanche, je n’avais aucun rdv pro et j’ai consacré ma journée à jouer. J’ai pu le faire sans attente. Un réel plaisir ! Si vous ne connaissez pas PEL ou que vos expériences passées en festivals ludiques n’ont pas été concluantes, essayez PEL, votre avis pourrait changer ! Bravo et merci aux organisateurs !

PEL

PEL, une aventure en plusieurs épisodes.

Le samedi matin a été riche et intense en rencontres. Petit tour des découvertes, sorties et des futurs projets ! Accrochez-vous bien !

Gigamic

a) Akropolis

Découvert sur le festival, Akropolis a tout pour réussir et devenir une petite pépite. Akropolis est un jeu de pose de tuiles en 3D. Chaque joueur doit construire la plus belle cité antique, c’est-à-dire celle avec le plus de points de victoire 😉 A son tour, on choisit une tuile parmi celles disponibles sous forme de rivière : plus elle est loin dans la file, plus elle coûte cher (en pierre). Ensuite, on place la tuile choisie sur notre plateau pour agrandir notre cité (en largeur ou en hauteur). Il y a très peu de contrainte de pose : aucune si on la pose au sol (niveau 0) du moment qu’elle touche une de nos tuiles déjà posée et si on la pose en hauteur, la tuile doit être placée au moins sur deux tuiles différentes. Les tuiles représentent différents types de quartier (jardin, résidence, garnison, temple, carrière, …). L’objectif est de réaliser le meilleur agencement en fin de partie (quand il n’y a plus de tuiles disponibles) pour maximiser ses PV. Chaque quartier a ses conditions pour scorer : être isolé, être au bord du plateau ou au centre, le plus grand quartier, être en hauteur, … et certaines tuiles spéciales permettent de multiplier les scores. La gestion de ressources (pierre) se révèle donc importante pour ne pas laisser passer des tuiles clés pour sa stratégie ! Les pierres sont obtenues quand une case carrière d’une tuile est recouverte par une autre tuile. Au final, un casse-tête et une belle salade de points mais absolument pas indigeste !


Les parties sont rapides et les stratégies peuvent être variées : avoir une cité très étendue sans hauteur ou au contraire avoir une cité petite mais haute, se spécialiser dans tel ou tel type de quartiers, … De quoi mettre ses talents d’architectes à rude épreuve !

Un festival qui a débuté avec une très belle découverte ; un jeu qui partira dans ma valise cet été avec grand plaisir ! On en reparlera !

PEL

b) La Colline aux feux follets

Dans La colline aux feux follets, les joueurs doivent ensemble réussir à faire descendre 6 sorciers en bas de la colline pour leur rendez-vous annuel mais avant que 3 sorcières ne s’y rendent. Les sorciers commencent en haut de la colline et les sorcières au-milieu. A son tour, le joueur tire au hasard une bille de couleur puis la lâche en haut de la colline. Si dans sa descente elle vient se bloquer contre un sorcier ou une sorcière, le joueur avance la figurine sur le chemin jusqu’au prochain emplacement libre de la couleur de la bille. Si la bille est bloquée plusieurs fois dans sa descente, plusieurs figurines peuvent avancer (ou la même plusieurs fois en jouant bien). Les joueurs doivent donc réussir à lancer les billes correctement pour réussir à faire descendre les 6 sorciers avant les 3 sorcières. Simple sur le papier, moins simple en réalité !

Simple et efficace, La colline aux feux follets est attendue en septembre dans les boutiques. Un jeu pour les enfants (quoi que … ) dès 5 ans.

PEL

c) Critical

Critical est la 1ere boite de ce qui pourrait devenir un début de gamme chez Gigamic : du JDR pour débutant. Cette 1ere saison (qui devrait en comporter deux) comporte 9 épisodes qui forment une campagne. Un maitre du jeu est bien sur nécessaire pour animer les parties. La particularité de Critical est d’offrir un guide pas à pas pour jouer. Pas besoin d’être un joueur chevronné pour jouer à Critical, bien au contraire, il s’adresse principalement aux débutants, bien que des joueurs plus aguerris puissent tout à fait se servir de Critical comme base pour leurs propres sessions de jeux. Tout est fait pour simplifier et guide un maitre du jeu novice : guide, résumé, aide de jeu, …

Chaque épisode dure entre 30 et 45 minutes, et les sessions peuvent être facilement enregistrées entre deux parties. Le matériel est d’une grande qualité, un grand soin y a été apporté et la DA est magnifique ! L’immersion est garantie.

Une véritable surprise, non attendue pour moi, Critical pourrait bien attirer de nouveaux joueurs vers le JDR. Amateur ou curieux, soyez attentifs ! Sortie prévue le 09 septembre prochain pour la 1ere saison.

Disto Studio

a) Ephios

Ephios n’est pas une nouveauté mais une découverte de ce festival. Ephios peut être joué en mode normal ou mode campagne. Chaque joueur tente de s’emparer du pouvoir vacant en gagnant de la popularité. Pour cela, les joueurs doivent associer des cartes de la même couleur (faction). Il y a 5 factions différentes (sans compter les cartes habitants supplémentaires), avec 2 à 4 cartes. Chaque joueur à une main de 3 cartes et à son tour doit réaliser une action parmi quatre :

  • recruter une carte parmi les 4 de la rivière en payant son coût ou en piochant la 1ere carte de la pioche ;
  • défausser une carte de sa main pour gagner 2 ressources ;
  • défausser une carte de sa main pour appliquer son effet ou utiliser l’effet d’une carte habitant disponible dans la rivière ;
  • défausser toute sa main avec au moins deux cartes de la même famille pour gagner de la popularité.
PEL

Ephios est passé complétement sous mon radar au moment de sa sortie. Très simple d’accès, il cache une belle profondeur de jeu avec des choix à faire. Chaque famille a peu de cartes (le Culte n’a que 2 cartes !) ce qui rend les gains de popularité peu évident et stratégique. Mention spéciale à sa DA. Un titre à (re)découvrir !

Voilà les découvertes marquantes de début de festival, la suite au prochain carnet de reporter avec encore de belles découvertes !

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